mardi 6 février 2007

Expéditions au Val de la Natagne

21 Mars 1998 Ste Clémence 1 jour après Printemps

21/3/98 à 18h00. Couchant dans le Val Sainte Marie. Nous sommes en bas de la côte de Landremont.



21/3/98 à 18h00. Couchant dans la Val Sainte Marie. La photo est prise depuis le pont d’Haronoué. Le soleil semble au centre du creux que décrivent les hauteurs de la butte de la Côte. Le centre s’appelle Entre deux Monts.



22 Mars 1998 Ste Léa

- Le 22 Mars 1998, à 17 h 30 le soleil du couchant pour un observateur situé en bas de la côte de la croisette de Landremont, est juste entre la butte de la côte et au sobordonnes, au lieudit Entre Deux Monts. Ce point est donc aussi celui de l’équinoxe d’automne ! Nous sommes ensuite allez au momument du Grand Couronné. Le soleil se couche au-dessus de Dieulouard. La forme de cette hauteur est celle d’un siège. Il doit permettre d’observer le couchant en été à hauteur de la butte de Mousson. Les buttes de la Goule semblent donc être dédiées à l’observation des couchant.

Cette observation nous permet de corriger le graphique de l’observatoire de la Goule. Il suffit de rajouter les levants et les couchants (sous réserve de vérification) :

- La Petite Garenne :

- C’est le Point Vernal du couchant.

- La Côte :

- Levant au Solstice d’hiver (sous-entend une butte correspondant au couchant au solstice d’hiver)
- Couchant à l’équinoxe de printemps
- Couchant à l’équinoxe d’automne

- Moulin à Vent :

- Levant à l’équinoxe de printemps
- Levant à l’équinoxe d’automne
- Couchant à l’Annonciation
- Couchant à l’Assomption

- L’épine :

(1) - Levant à l’Annonciation : vrai pour une personne située au pont d’Haronoué
(2) - Levant à l’Assomption : idem
- Couchant au Solstice d’été

- Mont Toulon :

- Levant au Solstice d’été

Nous sommes allé ce jour là avec mes filles au monument du Grand Couronné. Les hauteurs à cet endroit semblent décrire un trône au-dessus de la vallée de la Moselle, donc de l’eau.

Remarque :

(1) est beaucoup trop proche de la date de l’équinoxe d’automne (25 Mars pour le 20 Mars à l’équinoxe) ce que me laisse supposer ici une erreur de calcul et de choix du point de vue. Il y a 94 jours entre le 20 Mars 98 et le 21 Juin donc 94 / 3 buttes = 31,33 jours !

20 Mars 98 plus 32 jours donne le 20 Avril 98, une semaine après Pâques
20 Avril 98 + 31 jours donne 21 Mai 98 Ascension
21 Mai 98 + 31 jours donne 21 Juin 98 Solstice d’Eté
21 Juin 98 + 31 jours donne 23 Juillet 98 Sainte Brigitte Fête Celte Lune noireLune_noire
23 Juillet 98 + 31 jours donne 23 Août 98 Ste Rose L. Lune noire
23 Août 98 + 31 jours donne 23 Septembre 98 Equinoxe d’Automne

On obtient ainsi un nouveau cycle qui semble plus proche de la réalité des fonctions des buttes de la Goule.

Corrigeons donc à nouveau le cycle :

- Butte indéterminée dans la vallée de Dieulouard ? :

- Solstice d’hiver

- La Côte :

- Ascendant : Equinoxe de printemps

- Moulin à Vent :

- Ascendant : Une semaine après Pâques

- L’épine :

- Ascendant : Ascension

- Mont Toulon :

- Solstice d’été

- L’épine :

- Descendant : Saint Brigitte

- Moulin à Vent :

- Descendant : Saint Rose L.

- La Côte :

- Descendant : Equinoxe d’automne

- Butte indéterminée dans la vallée de Dieulouard ? :

- Solstice d’hiver

Tout ceci n’est qu’une autre proposition à vérifier. Le véritable problème réside dans la découverte du ou des points de vues des levants ou couchants !

25 Mars 1998 St Humbert Annonciation

Si on observe attentivement la côte au-dessus de Landremont, on aperçoit une sorte de siège décrite par le relief de côte. La façon dont il est orienté nous indique qu’il s’agit d’un trône dédié non seulement au levant mais au zénith aussi et si l’on se retourne pour observer la pleine de Dieulouard, on lit le couchant ! Il y a un autre trône, inversé par rapport à celui-ci, à l’emplacement de la croix juste à la hauteur de 327 m avant que l’on entre à Morey. La goule court après le couchant, le siège doit donc donner le couchant, or il n’en est rien, c’est un siège inversé, il est donc dédié au levant (et certainement aux trois moments également) ! En effet, en regardant à droite en direction du levant, j’ai constaté que le soleil était juste à hauteur de Bratte, au lieudit Vasuchamp et si l’on prolonge le trajet du soleil sur la carte IGN, on tombe sur le lieudit le Jard après Villers-les-Moivrons. La toponymie Jard se retrouve partout sur le territoire des Leuques. Nous avons aujourd’hui confirmation qu’il signifie le lieu du lever du soleil à l’équinoxe de printemps (cette idée m’était venue en observant le couchant, la veille, donc le 24 Mars, devant la porte du vieux Liverdun. Le soleil se couche à l’extrémité droite de la butte en face, de l’autre côté de la Moselle, au-dessus du lieudit le Jard). Il est à noter que du côté de la Meuse, il y a un gigantesque plateau portant cette toponymie, ce qui nous en donne la fonction mythologique: il est dédié au printemps, à la régénérescence ! Nous avons peut-être là une autre explication de l’étymologie du mot Jardin : le moment du Jard ! Revenons à nos deux trônes : on obtient ainsi deux points de vue dont on peut faire partir de chacun des droites en éventails en les faisants passer par les hauteurs indiquées sur la carte, par les églises, par les croix antérieurs au XIXième siècle. En prenant une feuille de calque A3 et en traçant ces points, on obtient un double calendrier solaire, l’un inversé par rapport à l’autre. La complexité de la Goule est phénomènale ! Elle semble en effet prévoir la date de la Pâques ! Le trône n°2 situé sur le creux du coup de la tête de la Goule décrit la même courbe que le bâton d’Hermès à Frouard. Cette courbe permet de donner la méridienne par l’intermédiaire de son axe qui la coupe de part en part, ici, axe Vernal ! Or lorsque l’on réalise un cadran solaire, on l’oriente dans le sens de la méridienne ce qui est notre cas ! Les buttes et autres hauteurs de la Goule servent donc également de gigantesque horloge ! C’est un cadran solaire horizontal orienté Est-Ouest, il est donc non-déclinant.

Construction du Cadran n°1 Point d’origine Croix Sainte Geneviève:

O croix Sainte Geneviève
Courbe 1 : tracer au crayon la ligne suivant le relief en forme de trône

- relier O à Mont Toulon 376 m, Mont Saint Jean 397 m
- relier O à l’église de Serrières, 294 m, 31 m
- relier O à la Crête 338 m, Bois de la Voivre 297 m, Crabonchamp 320m
- relier O au Pont d’Haronoué, église de Belleau
- relier O à 412 m Bois de la Rumont
- relier O à l’Orme de Villers 234 m, le Buzion 394 m, la Charbonnate 293 m coupe la courbe 2 en son milieu.
- relier O à l’église de Landremont, Croix 327 m centre O’ du Cadran n°2
- relier O à Viller-les-Prud’hommes, 303 m
- relier O à la Côte 377 m, la Petite Garenne 301 m
- relier O à l’église de Millery, sur la côte 268 m de la Grande Garenne
- relier O à Entre-deux-Monts 319 m, la Grande Garenne
- relier O à 366 m la Haulnie, église de Ville-au-Val

Construction du Cadran n°2 Point d’origine Croix à l’entrée de Morey:

O’ Croix de Morey
Courbe 2 : tracer au crayon la ligne suivant le relief en partant de O’ jusqu’à la hauteur de 334 m

- relier O’ à 419 m du Bois de Viller, prolonger à gauche, c’est l’axe du Point Vernal
- Au croisement de la courbe 2 et de l’axe vernal, tracer la perpendiculaire, elle passe par la Crête, c’est la méridienne servant à l’orientation du cadran solaire n°2 !
- relier O’ à 334 m, 296 m, 361 m c’est l’axe du solstice d’hiver
- relier O’ à 284 m, 274 m, 403 m, le Jard, c’est l’axe de l’équinoxe de printemps
- relier O’ à 292 m bois de la voivre, 389 m, c’est le sablier
- relier O’ à 395 m à église de Moivrons
- relier O’ à 318 m, 258 m
- relier O’ à 404 m début du Mont Saint Jean
- relier O’ à 349 m
- relier O’ à 379 m milieu du Mont Saint Jean
- relier O’ à 397 m fin du Mont Saint Jean
- relier O’ à l’église de Belleau
- relier O’ au Mont Toulon 376 m, Ferme des Francs
- relier O’à la Crête 338 m, église de Serrières

* Enfin, il est à noter le lieudit les Fomerelles au fond du Val de Custine à proximiter de la source de Montenoy. Cette toponymie fait immédiatement référence aux Fomorés, ou FomoiresFomoires de la mythologie celtique. La position de cette source est située à 4,3 gr Est du méridien de Paris.

Position de la source des Fomorelles :

54,09 gr soit 48° 44’ 51’’ de latitude et 8,86 gr soit 7° 58’ 26’’ de longitude.

Cette position est à étudier en fonction du soleil, de la lune et des étoiles au cours d’un siècle. A partir du résultat, il n’y aura plus qu’à faire le chemin inverse pour comprendre ce que voulaient signifier les légendes celtiques mettant en scène les Fomorés.

5 Avril 1998 Ste Irène Rameaux

Je suis aller au levant, assez tard, vers 8 h du matin. En arrivant dans le Val de Custine, j’ai remarqué que le soleil se trouvait au fond du Val mais un peu excentré à gauche, juste au début du Bois Domaniale de la Rumont. J’ai pris une première photo à la Croix devant l’entrée de Morey. Lorsque je suis arrivé, le trajet dans la descente était dans le sombre mais arrivé à la croix, celle-ci était intensément illuminée ! J’étais heureux. La Croix de Morey est bien le point de viser du système des buttes de la Goule. Le soleil était bien au-dessus d’une butte tel un lampadaire céleste. Mais laquelle, j’étais incapable de le dire. Je suis donc descendu vers Belleau pour arriver ensuite à Sivry par la D10 Et là, enfin j’avais ma réponse : le soleil était exactement entre le Mont Saint Jean et le Faez, autant dire dans le creux par lequel passe la D10 pour aller à Moivrons. J’ai pris quelques photos puis je suis retourné à Sivry où j’ai pris la route qui monte au Mont Toulon. Là, j’ai pris une vue panoramique du levier de la Goule de puis le lieudit les Prays. Le soleil semblait être, de ce point de vue, à la hauteur de 397 m du Mont Saint Jean. Le bras de levier sert donc bien également à prévoir la Pâques par l’intermédiaire du levant des Rameaux : quand le soleil est entre les deux hauteurs du Mont Saint Jean et de la Faez, 8 jours après c’est la Pâques ! Je suis ensuite rentré en songeant à l’extraordinaire intelligence qui avait pu concevoir un tel ouvrage ! Combien de temps cela avait-il prit ? Combien de tonnes de terres avait-il fallu remuer pour en arriver à une telle précision ? C’était une grande preuve de modestie que je venais de recevoir.

14 Avril 1998 St Maxime 2 jours après Pâques

La semaine sainte de la Pâques :

* Elle a été abominable au niveau du temps, donc impossible d’avoir la position exacte du levant de la Pâques 1998. Toutefois, le Mardi 14 Mars, 2 jours après Pâques, le temps au lever était totalement dégagé ce qui m’a permis de faire une photo approximative de la position du soleil à l’aube. La position du levant le jour de Pâques semble au milieu du Mont Saint Jean à la hauteur de 379 m.
* Dans le Val de Custine, en montant la D44a pour aller à la Croix de Morey, j’ai remarqué que le soleil se levait à mi-parcours du Bois de la Crochatte vers le hauteur de 321 m environ. Ce qui laisse à supposer une lecture possible pour les gens du Val de Custine sur la patte de la Goule au levant.
* En prenant ma photo depuis la Croix de Morey, en regardant en bas à droite, j’ai découvert où se trouvait la Goutte d’observation solaire. Elle est en bas du lieu dit les Rêtes, avant les deux réservoires. Elle possède la forme d’une énorme raquette ! Seulement, pour observer, il va falloir abattre toute une rangée de sapin qui cache la vue. Je suis donc decendus pour ensuite monter prendre quelques photos à la Goutte. Je ne suis pas allé jusqu’aux sapins, je suis resté à hauteur du premier fil barbelé. Et c’était tout à fait extraordinaire ! Il n’y a pas de mot pour décrire un lever de soleil. Une chose est certaine en cet endroit quand le soleil se lève, la nature se tait ! Il n’y plus un seul bruit, plus un seul chant d’oiseaux ! C’est donc qu’il se passe réellement quelque chose ici à cet instant et la nature le respecte !
* La distance finale qu’il reste à parcourir au soleil vers la droite dans les jours à venir semble très courte. En effet, si l’on considère une quinzaine de jour entre les deux précédents levants, le soleil est en mis parcours du Mont Saint Jean, il reste donc une quinzaine de jours pour arriver à son extrême gauche ! Et dans quinze jours, ce n’est pas le solstice d’été mais le 1er Mai qui est une fête Celte ! Il ne reste plus qu’à positionner un rapporteur sur la carte IGN en prenant pour centre la Croix de Morey et comme perpendiculaire la droite qui croise en son centre la courbe de la nuque de la Goule, (donc la méridienne) et de tracer une droite à 60° pour avoir l’angle de la Trinité ! On tombe exactement sur la butte de Toulon ! La perpendiculaire tracée tout à l’heure nous donne l’axe du solstice d’été indiquée par la butte de la Crête et la toponymie Belleau qui fait immanquablemant penser à Beltaine qui est la fête Celte du 1er Mai ! Bel, dieu suprême des Assyriens (état de l’ancienne Asie, qui occupait le cour moyen du Tigre), principalement adoré à Ninive et à Babylone est l’équivalent du Zeus Grec et du Baal Phénicien. Le cycle corrigé plus haut reste vrai pour un observateur du siège de Landremont.
* En allant prendre quelques photos à la sortie de Sivry, la lune était encore levée et pratiquement pleine. Elle longe le dos de la Goule du Rays, au quartier, puis au buzion pour se coucher derrière le Moulin à Vent. La particularité de cette distance de la queue à la tête est d’être la même que la longueur du front d’Hermès (Champigneulles) en bout du Nez (Goutier Saint Jean de Frouard). Avec l’obersvation de la Lyre, le plateau de Haye cette distance correspond à un déplacement d’une année de chaque astre au couchant. Il y a quatre décompositions de cette distance identique sur toute la longueur du plateau de Haye vu de Bouxières aux Dames. On la retrouve avec Mithra le relief de côte au dessus de Champigneulles en prenant la mesure du Val Saint Barthélémy à la Croix Gagnée ; du front de Janus à sa bouche (parcours de santé) ; du front de Taranis, lieudit le Raileu à la bosse du nez, hauteur 322 m au-dessus de Vandoeuvre ; mais on la retrouve aussi sur chaque côté de la tête de Loup du plateau de Malzéville en prenant la côte de la cité Bellevue au Bois de Frouard... Cette cote est de 10 cm soit 2,5 km. Il est aussi à noter les proportions de la Goule où l’on retrouve ce nombre autant en longueur qu’en largeur. En effet, la longueur de la tête de la Goule fait 10 cm et à l’endroit où elle aspire le sang, l’eau, 5 cm. La distance entre le Moulin à Vent et la Crète fait 10 cm... Au lieudit en Chaseigne après Sivry, à 7h30 du matin, la lune est au milieu du dos au lieu dit au Quartier.
* L’association des buttes du Mont Saint Jean, du Faez, du Bois de la Tremblouse et du Bois de Villers me fait penser à une balanceBalance ! Pourquoi cette idée et si c’est une réellement une balance, que pèse-t-elle ?

1 Mai 1998 Beltène

Le 1 Mai 1998 à 6h30. Levant à la Croix de Morey. On ne voit rien !
Le 1 Mai 1998 à 7h15. Levant à la Croix de Morey. Brève apparition du soleil à hauteur du Mont Saint Jean.

8 Mai 1998 St Désiré

6 h 40 : Je suis à la croix de Morey. Le soleil est déjà levé, sa couleur est donc passée de l’oranger au jaune. Je prends une première photo. Je descends jusqu’à Belleau pour ensuite monter au champ baptisé par moi-même comme La Goutte de Marie. Quelle satisfaction ! La position du soleil est exactement celle prévue le 14 Mars, c’est-à-dire un peu après la hauteur de 361 m du Mont Saint Jean, au quart de la distance séparant le Mont toulon et le Mont Saint Jean. En effet, ma théorie voulait qu’au 1 er Mai, le soleil se lève en bout du Mont Saint Jean à la hauteur de 397 m. Je suis allé au levant le 1 er Mai pour vérifier mais impossible de voir quoi que ce soit. Le temps était trop couvert. C’est seulement 8 jours après qu’il y a eu une amélioration. On peut donc en conclure que la pointe extrême gauche du Mont Saint Jean serve bien à déterminer la fête Celte de Beltaine, que le Mont Toulon indiquera la TrinitéTrinité (Le moment du TriscèleTriscèle) ; et pour finir que la butte de la Crête indiquera le solstice d’été. Il faut remarquer d’ailleurs que l’église de Belleau regarde cette dernière butte, qui est donc orientée par rapport au levant au solstice d’été.
6 h 55 : Prise d’une autre photo à la croix de Morey.

16 Mai 1998 St Honoré Couchant

20 h 55 : Le soleil vu de la route D44a qui descend de la Goule vers le Val Sainte Marie, semble au-dessus du mont appelé autrefois Blaine (aujourd’hui le Moulin à Vent). Mais dans le fond du Val, il en est tout autrement : le soleil se couche derrière la butte de Landremont. Un conseil pour ceux qui souhaite observer ce spectacle somptueux, n’y aller pas trop tard comme moi ! Le soleil s’est éteint à 21 h 06 ! Pour conclure, il serait donc intéressant de pousser plus avant l’étude de la fonctionnalité du Moulin à Vent.

2 Juin 1998 Ste Blandine

Lune Premier Quartier :

Mr Geindre me remercia du renseignement à propos de la présence d’une toile des Gobelins sur le château de Frouard au château de Versaille dans la salle des batailles en me donnant un détail extraordinaire à propos de ses fouilles dans le Val Sainte Marie :

Je lui ai indiqué que d’après mes recherches, il devait y avoir autrefois en Lorraine la présence de cultes de Dieux égyptiens. Il me confirma qu’il avait fait des fouilles dans un petit temple à Belleau et que sur une pierre, on y lisait le nom IsisIsis ! Isis, quatre lettres, qui confirmaient toute ma théorie et qui faisaient enfin le lien avec l’astronomie et l’archéologie en Lorraine ! J’étais heureux, vous pensez bien ! Isis correspond à la MèreMère des Chrétiens, donc à la ViergeVierge MarieMarie or la vallée de Belleau était consacrée à Marie et s’appalait même le Val Saint Marie ! Si Geindre m’avait dit un autre nom, tout aurait été fichu, mais vraiment tout puisque cette conclusion concernant la consécration de ce Val à Isis autrefois avait été faite par la lecture de la Corne de Kernunos (le Grand Couronné ) ! J’étais fou de joie
3 Juin 1998 St Kévin Couchant

Mercredi 3 Juin 1998 à 20h56. La Val Sainte Marie depuis Landremont. Vue panoramique N°1. Au fond on découvre le Grand Leviot constitué du Mont Saint Jean et du Faez et à droite le Mont Toulon.



Mercredi 3 Juin 1998 à 20h56. La Val Sainte Marie depuis Landremont. Vue panoramique N°2.



Mercredi 3 Juin 1998 à 21h06. La Lune est perpendiculaire à la butte du Moulin à Vent.



8 Juin 1998 St Gilbert Trinité

Lun8juin.bmp : Lundi 8 Juin 1998. Lever de Lune à 21h16. Elle semble perpendiculaire à la Source du Tonnerre. Au solstice d’hiver, c’est exactement à cet endroit que le soleil se lève. La Lune n’ira pas plus loin vers la droite, elle repartira dans le sens inverse. Ce lever de lune est un début de résolution du losange du cycle de la lune. Elle est au-dessus de la tête du loup.



9 Juin 1998 Ste Diane

Le Mardi 9 Juin 1998 à 19h30, présentation du calendrier à la S.L.A:

(S.L.A : Société Lorraine d’Astronomie dont le siège est à l’Institution Saint Joseph à Laxou)

J’ai présenté à des astronomes ma découverte du calendrier spatio-temporel du Val Sainte Marie. La discussion a été fort animée. Je vais lister en vrac les pour et les contres :

- Impossible car les levants et couchants varient au cours du temps. Ce que l’on observe aujourd’hui n’est pas la même chose qu’il y a 5000 ans !
- Faut, rétorque une autre, nous sommes sur le 48° donc sur le parcours du soleil d’est en Ouest et la variation doit être infime et imperceptible à notre vue.
- Je suis d’accords, mais la Pâques, elle varie, tout ce qui est solstice, équinoxe, c’est bon. Pour la trinité, c’est la même chose, la date varie. Elle ne peut donc pas se retrouver chaque année sur le mont Toulon.
2007 : cette remarque est tout à fait exacte le mont Toulon ne sert pas à observer la Trinité mais le solstice d’été !
- J’ai rajouté ensuite que la Pâques était située au milieu du Mont Saint Jean.
- Alors c’est bon, dit un autre, vue la forme du Mont Saint Jean, le soleil oscille autour du milieu.
- Il y a donc bien balancement entre ces dates, ce qui confirme m’ont idée première face à la forme d’une balance décrite par l’ensemble formé par l’association des buttes du Mont Saint Jean , du Faez, du Bois de la Tremblouse et du Bois de Villers. C’est une balance. Que pèse t-elle ? Le Soleil donc l’orOr. Elle est en équilibre lorsque le soleil se lève au Mont Toulon et à Pâques, au milieu du Mont Saint Jean.
- Les deux plateaux de la balance sont le Mont Saint Jean pour la Pâques et le Faez pour l’équinoxe de printemps. La Pâques va osciller entre les hauteurs de 404 et 397 m. L’équinoxe de printemps va osciller entre les hauteurs de 403 et 395 m. La balance sera en équilibre lorsqu’à l’équinoxe de printemps, le soleil se lèvera à la hauteur de 389 m du Faez et lorsqu’à Pâques, le soleil se lèvera à la hauteur de 379 m du Mont Saint Jean.
- Un astronome Mexicain, suite à l’histoire de la Trinité et du lever des trois soleils, Guillermot a rajouté que la date de la Pâques se calcule à partir de la Trinité et qu’autrefois, un pape (Grégoire IX ?) a supprimé dix jours sur le calendrier parce qu’il c’était aperçut que celui-ci n’était plus bon. Alors pour rattraper l’erreur, il a tout bonnement effacer dix jours dans l’histoire de la Chrétienté. Ce qui signifie qu’autrefois Pâques n’était pas un Dimanche et l’astronome soupçonne que la date était fixe. Ce gigantesque calendrier est donc extrêmement important pour l’astronomie car on peut à présent remonter le temps et retrouver cette date ! Il me reste à déterminer la date lorsque la balance est en équilibre.

La discussion s’est ensuite orientée à mon initiative sur la découverte du mot Isis par Mr Geindre dans le Val Sainte Marie :

- Où a-t-il trouvé la pierre ?
- Ce mot était-il écrit en Egyptien ?

J’ai rajouté que dans le CD ROM de Toutankhamon se trouvait un dictionnaire multimédia qui disait que Isis, Nephthys, Neith et Selkit étaient des déesses dédiées aux quatre points cardinaux. Isis représente donc le nord ! Il me reste à découvrir les autres. Selkit ou Selket, est le plus vieux signe des hiéroglyphes égyptiens, et il correspond au signe du zodiaque du scorpion ! L’astronome mexicain me fit remarquer qu’en Lorraine, on ne voit que la queue du scorpion mais il est persuadé qu’en Egypte, on le voit totalement. Le scorpion apparaît à l’est, il est le chasseur d’Orion. Neith a pour symbole un bouclier que deux flèches en croix transpercent. Les flèches sont les deux portes solsticiales d’été et d’hiver à 45° entre chaque points cardinaux. On trouve le culte de Neith en égypte à Saïs qui est en haut du Nil, mais attention, pour les égyptien le haut est en bas donc le nord est au sud. Neith correspond au sud. Pour résumer :

Isis : Nord
Selkit : Est
Neith : Sud
Nephtys : Ouest

Un autre détail attestant la présence de divinités égyptiennes en Lorraine est l’étude du symbolisme de l’eauEau. Dans le texte, on trouve le paragraphe suivant :

De même une crêteCrête de limon émergeant des eaux, telle est l’image la plus fréquente de la création dans les mythologies égyptiennes. Un grand lotusLotus sorti des eaux primordiales, tel était le berceau du soleil au premier matin.

Or on a bien dans le Val Saint Marie une colline nommée La Crête.

21 Juin 1998 Eté

- C’est un véritable coup de théâtre : le soleil se lève vu de la croix de Morey, un peu derrière à droite du Mont Toulon ! Je rappelle qu’au début de cette étude (relire un peu plus haut) , c’était bien ce que j’avais prévu ! Alors pourquoi être parti sur l’idée que le Mont Toulon servait à indiquer la Trinité ? La Trinité, comme me l’ont fait remarquer les astronomes, oscillera entre le Mont Saint Jean et le Mont Toulon, ce qui a été le cas.
- Pour un observateur dans le fond du Val Sainte Marie, il verra le levant à l’extrémité gauche du Mont Saint Jean, ce qui valide la toponymie de cette montagne : elle est située au levant à la Saint Jean d’été.
- Alors à quoi peut bien servir la colline qui s’appelle la Crête ? Le cycle du tracer de la cardioïde doit continuer encore un peu, peut-être jusqu’au 29 Juin ?

22 Juin 1998 St Alban Couchant

- Le soleil, pour une personne qui descend le dos de la Goule, est au-dessus du Moulin à Vent. Cette montagne sert véritablement de lampadaire céleste au couchant. Dès que l’on arrive au fond du Val juste avant Belleau, le soleil est au-dessus de la colline de Landremont. C’est la barqueBarque céleste. Je suis donc monté à Landremont vers Sainte Geneviève. Le soleil ne se couche pas au-dessus de la butte de Mousson comme je l’avais supposé ! Mais si l’on trace virtuellement un axe d’est en ouest en prenant pour point de départ cette butte, le soleil se couche bien sur cette axe à l’ouest !

Une remarque à propos d’un lieudit :

Le lieudit la Noue des Près me semble d’une extrême importance : en effet, de part sa position déjà car il est situé au-dessus du dos de la Goule, plus exactement dans l’axe du solstice d’été, et donc perpendiculairement entre la colline de la Crête et le mont Toulon. C’est là que ce trouve la raquette (le point d’observation des levants). Ce nom de Noue me fait immanquablement penser à un autre dieu égyptien qui est NoutNout. Ce dieu symbolise la voûte céleste. C’est elle qui, le soir, avale le soleil, lequel traverse son corps toute la nuit. Le matin à l’aube, elle accouche de l’astre nouveau symbolisé par le scarabée ailé poussant la boule solaire. Hors c’est exactement la description que j’ai donné de la Goule : un animal vampire qui avale le soleil couchant ! Elle pousse non pas une boule mais une truffe (que l’on surnomme le diamant noir) !

11 Novembre 1998 St Martin

Il m’a été totalement impossible d’observer la position exacte du levant au 1er jour de l’an Celte du 1 Novembre 1998. Le temps ne s’est amélioré que la 11 Novembre, toutefois, avec la maîtrise que j’ai obtenu sur le fonctionnement de la grille solaire, il n’y a aucun problème pour en retrouver le point. A 8h20, j’arrive par la D44a et traverse le bois de St Goule pour prendre en suite la route qui tourne à droite au Buzion et descendre à la Noue des Près, c’est-à-dire au Sâ, peut être le véritable centreCentre de la courbe en forme de spirale définissant le calendrier Leuque. Le soleil, derrière Bratte semble plus excentré dans le fond à droite du relief de côte et perpendiculaire au bois de la Tremblouse. Il n’est donc plus au Vassuchamp, position de levant d’équinoxe. Il me faut découvrir où le soleil se trouve à la vertical du bois de la Tremblouse. Je vais à Bratte. Arrivé à la sortie de Bratte, au lieudit la Veau hauteur 361 m, je prends une photo. Le soleil est immédiatement à droite de l’église St Nabord pour l’observateur au lieudit la Veau. Sur la carte IGN il y a un réservoir d’eau juste en dessous du levant. La cote du bois de la Tremblouse fait 7 cm soit 1,75 km de long. Le soleil a déjà dépassé le milieu de cet cote ce qui me permet de supposer qu’au solstice d’hiver, il dépassera largement le bois de la Tremblouse vers Faulx, comme s’il était éjecter en l’air par la courbe que le relief de côte effectue avec la Tennezière. En fait, le point qui marquera la position du levant au solstice d’hiver a toute les chances d’être la hauteur du lieudit la Trompette culminant à 363 m. Je décide de continuer la route, j’arrive devant un piquet indiquant le parcours pédestre du chemin de la Trompette, je tourne à gauche par la Tennezière et monte le chemin goudronné endommagé mais praticable. Je suis devant une petite maison qui possède un cadran solaire ! Génial mais il n’indique pas la bonne heure ! Le soleil est à la verticale du Bois de Villers qui culmine à 419 m, un peu excentré vers la droite, au milieu de la côte de Savrony. Hors le Bois de Villers est exactement la position 0° du Nouvel An Celte ! Le soleil n’est pas tout à fait au-dessus, mais déjà plus bas à environ -3°, ce qui est tout à fait normal. Au pied de cette hauteur se trouve la sourceSource des Fomerelles, symbolisant les fameux FomoiresFomoires Celtes qui n’ont qu’un brasBras et qu’une jambeJambe et c’est bien ce qu’il se passe ici avec le bras du Bois de la Tremblouse de Bratte ! Le Bois de la Tremblouse est donc un observatoire dédié à la détermination du jour de l’an. L’observateur doit se positionner à la hauteur de 404 m et regarder en direction du Bois de Villers, si le soleil se trouve exactement dans l’alignement, alors c’est le jour de l’An, correspondant à un angle de 0Zéro° donc au chaosChaos. Ce 0° est tracé par rapport à une perpendiculaire orientée dans la direction du levant au solstice d’été. Un autre lieudit de l’autre côté du bois de Villers, entre Leyr et Villers-les-Moivrons est à remarquer, il s’agit de La Cuche. Hors il faut savoir qu’autrefois il y avait un saint Cuche dans le calendrier. Je ne sais pas du tout à quel jour ce saint était affecté mais on peut supposer que c’était le jour de la Toussaint ! La Cuche indique la position du lever du soleil au jour de l’an Celte ! En redescendant j’ai été émerveillé par l’extraordinaire vallée que l’on aperçoit dans le Val de Faulx et surtout l’extrême précision de la cote solaire du bois de la Rumont. Le soleil, de la Croix de Bratte, est au milieu de la Petite Epine de la Tennezière, il éclaire majestueusement le vallon. Dans tous les cas, étant donné le peu de jour de soleil que nous avons eu cette automne, j’ai décidé d’y retourner à midi au zénith. Et là, sans problème, le soleil est bien à la perpendiculaire de la trompetteTrompette au point culminant maximum de 363 m. Remarquons aussi, en passant, le lieudit Charbonnatte qui fait effectivement penser au charbonCharbon, symbole que l’on retrouve dans la Bible. Remarquons également que si l’on trace enfin la courbe obtenue par tout ces points, l’extrémité hivernale tombe sur un autre lieudit à souligner : Bois de la Folisel. Alors en Fomerelle, la Foliselle, tout cela sonne étrangement de la même façon ! Il serait bon d’aller plus loin en étudiant les étymologies de Fome et Foli, relle et selle : peut-être la selle de la Folie, la relle de la Fomerie ! Le lieudit Jehaye (notez le petit ruisseau qui coule le long et ce jette dans la Mauchère) est lui aussi significatif : en traçant cette courbe, ne dessinons-nous pas un J inversé ? Et Faulx ne serait-elle pas le manche de la Faux d’orOr (la Serpe d’or !) qui coupe le parcours du soleil ? Les indices ne manquent pas pour nous alerter sur ce qu’il se cache derrière ce mystérieux Val de Faulx.

La courbe définissant le calendrier Leuque :

- Au Sâ (le centre) 269 m
- Confréange
- Aux Quartiers 394 m
- Le Buzion 394 m
- Les Rébuchés 259 m
- La Crête 338 m
- La Voirville 284 m
- Mont Toulon 376 m
- Bloquemont 317 m
- Mont Saint Jean 404 m
- Le Faez 403 m
- Bois de la Tremblouse 404 m
- A la Tennezière 398 m
- La Côte 377 m
- La Trompette 363 m
- Goulot Fontaine
- Haute Faulx
- Faulx 241 m
- Jehaye (ruisseau) 257 m
- Bois de la Folisselle

21 Décembre 1988 Ste Françoise Hiver

J’arrive à Faulx, j’empreinte la D90e et arrête la voiture au lieudit Les Rays. Il est 8h44 et le soleil est déjà levé derrière le Grand Couronné depuis 5 minutes environ. Il illumine le Val de Faulx d’une blancheur extrêmement brillante et pour moi semble exactement en bout de la Trompette de Bratte. Je monte exité à la Tennezière. Tout ce comporte comme je l’avis prévu. Le soleil, éclaire bien la source des Fomerelles. Je décide d’aller à pied jusqu’au bout de la Trompette pour contempler la vallée et l’extraordinaire Corne de Kernunos du Grand Couronné, la « corne » est d’une précision incroyable et mériterait de prendre des photos jour par jour du levant. J’en fait une photo panoramique puis retourne à la voiture. A la borne de 398 m, je note que le soleil se trouve en fait à peu près à la perpendiculaire du lieudit Aux Rouaux. En moi-même je songeai à ce mot : “ n’était-ce pas le pluriel du RouetRouet des tisseuses Lorraines ? Et cette forme étrange des buttes du Bois de la Dame et Bois de Villers ne formaient-elles pas une splendide poitrine féminine ? ”. Je ne le savais pas encore mais j’avais mis dans le mille ! En tapant l’article du Bulletin de la Mythologie Française sur “ Les Berthe ” ça allait être une véritable révélation.

30 Décembre 1998 St Roger

J’arrive à Faulx par la D90e et arrête la voiture au lieudit les Rays. Comme pour le 21 Décembre, il est exactement 8h44. J’ai fais fort ! Je traverse le champ qui se trouve éclairé à la lisière de la forêt. L’extrême douceur (14°) a fait dégeler le champ et il y a une gadoue bien collante pour mes souliers. Arrivé en haut je me retourne en direction du bout de la Trompette de Faulx et je prends une photo. Le soleil orangé est bien en bout de la Trompette. Je redescends et décrotte vaguement mes souliers. En route en direction du bois de la Tremblouse. Je prends une photo à 8h52 depuis la borne de 402 m. Je redescends à Bratte pour arriver Au Colombier où je prends une photo à 9h02 du Bois de la Tremblouse. Le soleil semble bien entre les deux seins que symbolisent le Bois de Villers hauteur de 419 m et Sur la côte hauteur de 413 m (Bois de la Dame). Je fais une marche arrière puis reprends la D90e pour Sivry et direction pour le lieudit Au Sâ à 9h07. Le soleil est exactement au creux culminant à 347 m de la Croix de Bratte entre la Tennezière et le Bois de la Rumont, plus précisément au lieudit la Veau, c’est-à-dire la VacheVache ! C’est la configuration du levant en fin de course du soleil vu depuis le centre qui est le Sâ ! Je reprends la route par le Buzion et descends par la D44a. Le spectacle est bouleversant et je décide de m’arrêter Au Champ des Pierres à peu près à l’altitude de 268 m. Le soleil est au-dessus du Bois de la Folisselle vu de cette hauteur. Je prends une photo à 9h13 et une autre un peu plus bas à l’entrée du lieudit Saint Antoine. Je décide d’aller dans Malleloy pour trouver la hauteur où j’ai aperçu précédemment un chateau d’eau. En effet, le Bois de la Crochatte semble dédié à la lecture du Grand Couronné. Je passe devant la Mairie et monte la rue de Morey à gauche. J’arrête la voiture devant une maison, la troisième avant la fin de la route qui devient un sentier. Je monte à pied vers le château d’eau. Une lada rouge break est juste devant. Un peu en dessous sort de l’eau d’un tuyau. Je prends de l’eau fraîche sur ma main et fait le signe de la croix sur mon front puis je monte sur le toit du château d’eau. Comment se lasser d’un tel spectacle ? Je prends une photo à 9h17 puis fait un panorama de l’ensemble. Le soleil se trouve à ma droite, exactement au-dessus du champ en terrasse qui s’appelle le Tambour. C’est la position du Nouvel An Chrétien. Mais, en plus le lieudit au Tambour indique qu’il s’agit du point où le soleil effectue ses sauts, autrement dit, ses rebonds avant de repartir en sens inverse. Le soleil est une boule qui rebondie sur le TambourTambour qui est le champ au-dessus de Malleloy ! Nous obtenons ainsi une explication de cette toponymie que l’on retrouve soit dit en passant, un peu partout en Lorraine et notamment au Bois du Tambour qui se trouve après la Poste de Velaine ! Tout à coup, une AX défoncée avec le capot noir s’arrête derrière la lada. Le type semble pressé, il sort avec une bouteille de plastique vide à la main. Je le salut et redescends en songeant au privilège des possesseurs d’une source d’eau pure ! Et en plus, celle-ci, tout comme celle des fomerelles devait être sacré !

- Je prends une photo à 13h donc au zénith depuis la chambre de mes filles du soleil qui se trouve à la verticale du Bois des Garces.

- L’après-midi, vers 15h20 nous sommes dans le Val de la Natagne avec mes deux filles et Laurence. En prenant la rue de la Natagne, on arrive à la salle des fêtes de Sivry car derrière se trouvent des jeux pour enfants. Evidemment, les filles étaient aux anges. Laurence a même essayé le toboggan et s’est retrouvée coincée en haut à cause de ses fesses ! Bienfait ! On a ensuite monté la route goudronnée en direction du Mont Toulon. Le temps était vraiment magnifique, presque un jour de printemps pour un 30 Décembre ! A Gauche, on entendait des voix. C’était des enfants qui suivaient trois chevaux montés sans doute par leurs parents... La pente était évidemment raide et les filles voulaient s’arrêter mais moi non ! Alors avec Laurence on a porté la petite comme un bébé qui dort chacun notre tour. Elle était ravie. Arrivé en haut, un spectacle extraordinaire les attendaient : à gauche, à l’extrémité du Mont Saint Jean, la Lune venait de se lever, presque pleine. S’était tout à fait incroyable. Elle était si près qu’on aurait presque pu la toucher ! Evidemment, elle était à son cycle maximum, son “ solstice d’été ” lunaire si on peu s’exprimer ainsi ! En me retournant vers le Val de la Natagne, le soleil était entrain de se coucher, exactement au milieu du relief de côte du bois de la Rumont, plus exactement au lieudit Aux Quartiers ! En redescendant, nous vîmes les trois chevaux à notre gauche, escalader les champs en pente douce un peu en-dessous du Mont Saint Jean, s’élançant au galop en direction de la Lune, la déesse Nanna des Sumériens. Nous sommes ensuite redescendus, heureux, un grand moment venait de nous arriver. Et je songeais au prénom que nous avions donné à la petite : Illana ! Il était si proche de celui de la déesse Sumérienne. Ne venions nous pas de la lui présenter ? Cette configuration de pleine Lune à la nouvelle année devait sans doute être extrêmement rare. Un nouveau cycle lunaire commençait mais de combien d’années ou de siècles ? Le lendemain, à midi à la radio, le journaliste de RTL annonça que 1999 aurait 13 pleines lunes et qu’on avait pas vu cela depuis 80 ans ! Après, nous sommes rentré. Le soleil s’est couché à 16h17 derrière le plateau de Haye, sur les hauteurs en face de Liverdun et plus précisément à la tête du cheval Pégase ! Je retrouvais en plus dans le couchant la même représentation symbolique du chevalCheval courant après un astre ! C’était un début d’explication de la présence de cette divinité qu’est la plaine de Toul. Pégase court après un astre levant ET un astre couchant ! Cette double configuration est à approfondir du point de vue mythologique. Se répète-t-elle chaque année à la même époque ou possède-t-elle un cycle également de plusieurs années, voir plusieurs siècles ? En prenant la D44a, je regarde à nouveau à gauche le château d’eau de la Goulotte où j’étais allé le matin même et constate avec stupeur que la lune se trouve exactement perpendiculaire à elle ! C’était donc bien une source sâcré !

Je prends au pied de la lettre cette citation du texte de la Légende dorée (que l’on trouvera dans l’édition Garnier-Flammarion, tome I, pp. 296 - 301). Cela signifie pour moi que la Bête, le Dragon, devrait être le dieu qui devient dangereux dans sa vieillesse, au temps de la CaniculeCanicule, c’est-à-dire, pour le calendrier celtique, entre le solstice d’été et Lugnasad. Il est le Chien, en quelque sorte émasculé. Mais ainsi suggéré, ces remarques calendaires sont absolument insuffisantes ; je le sais, mais me refuse ici à aborder cette grande question calendaire qui nécessite un très vaste développement auquel je m’exerce par ailleurs. Le Dragon et le jeune héros, dont Saint Georges, ont les mêmes caractéristiques : le Dragon est le Monstre paludéen par excellence, celui des eaux mortes et souterraines qui tuent... Georges, quand on lui dédie une basilique en commun avec la Vierge Marie, est aussi le Maître des eaux chtoniennes, mais cette fois des eaux vives et guérisseuses : sous l’autelAutel de l’église apparaît cette sourceSource miraculeuse... La différence entre le Dragon et Georges à ce propos ne tient qu’à la différence d’âge entre les deux personnages...
Le monstre et le jeune héros ont aussi cette caractéristique en commun : tous les deux sont des guerriers valeureux. Pour être Roi, il faut, en effet, être le meilleur “ chevalier ” et le plus valeureux guerrier...
Le symbolisme des couleurs est aussi à prendre à la lettre : le NoirNoir, s’il est couleur de deuil est surtout couleur de désespoir et de calamité ; le rougeRouge qui s’y oppose est par contre couleur de la Royauté triomphante, donc du retour à l’ordre et à la mesure sociale.
Tuer le Roi, maîtriser sa richesse doit être complété évidemment par la mise à l’écart de la Vieille Reine, mise à l’écart définitive. C’est pour cela que le héros triomphant demande le délai d’un an et un jour à sa bien-aimée : la place doit être totalement nette des vestiges de l’ancienne génération avant que le nouveau couple n’apparaisse dans sa gloire...
Il peut aussi y avoir une autre explication : la jeune fille entend bien obtenir l’intégralité de son héritage maternel, et dans Peau d’Ane, celui-ci est exclusivement représenté par l’AneAne sacré... Ne pourrait-on envisager que la soumission de la jeune fille à l’inceste n’est qu’apparente, seulement pour obtenir de son père le cadeau extravagant qu’il lui fait en dernier, aveuglé qu’il est par la passion du pouvoir ? Car, quand elle a obtenu la peau de l’Ane, elle part alors avec toutes ses richesses et après l’avoir intégralement dépouillé... Le conte est l’expression, dans cette optique, d’un beau conflit !...
Canicule

(l. canicula, petite chienne), sf. la brillante étoile SiriusSirius, dans la constellation du Grand Chien. Temps de l’année pendant lequel Sirius se lève et se couche avec le soleil, du 24 Juillet au 26 Août. La grande chaleur qu’il fait alors est attribuée faussement à la canicule.
(dm. de roue), sm. Machine à roueRoue à bobine, qui sert à filer et tordre le filFil ; elle est mue par une pédale ou par une manivelle. Autrefois, petite roue d’acier qui en tournant à frottement sur une pierrePierre à feuFeu sous l’action d’un ressort enflammait à la charge d’une arquebuse, d’un mousquet, etc. Roue dentée placée sur l’arbreArbre d’un moulin et engrenant avec les fuseauxFuseau de la lanterne. Assemblage circulaire de madriers établi au fond de la fouille d’un puits et sur lequel on pose la première assise de la maçonnerie. Meule à polir usitée dans la fabrication des aiguilles. Garniture mise aux serrures pour éviter qu’elles ne soient crochetées ; ce sont de petits cercles posés de champ sur la palustre autour de la broche centrale, et qui entrent dans les crans correspondants du panneton.

6 Janvier 1999 St Mélaine (Les Rois)

Je tiens tout de suite à prévenir le lecteur, qu’il soit sceptique ou non de la toute bonne fois de ce que je vais lui compter. Nous sommes donc le 6 Janvier, qui pour moi correspond au véritable nouvel an solaire, le moment où il doit repartir dans sa phase ascendante. On a vu dans la mythologie de Berthe, que le soleil devait effectuer des sauts ou bien avoir la “ tremblouse ”. J’ai cette année une chance incroyable car il n’y a pas un nuage dans le ciel ! Je parts pour Faulx. A peine, j’avais passé les silos de Frouard qu’à 8h00 exactement j’eu la première surprise de cette journée : il y avait un vol de six oies sauvages en formation en V qui suivaient la Meurthe au-dessus du Delta “ Lumineux ” que décrit cette rivière en cet endroit. J’étais littéralement époustouflé quand on sait ce que représente symboliquement l’oieOie dans la mythologie de BrigitteBrigitte. Car je rappelle que Brigitte était représentée avec un casque surmonté d’une oie qui elle-même tenait entre ses ailesAile une sorte de cordeCorde ou de filFil ! Hors, non seulement les oies apparaissaient le jour des roisRoi, à 8h00 précise, au-dessus du Delta (triangleTriangle) c’est-à-dire en sortie de la GueuleGueule du LoupLoup mais en plus elles suivaient la Meurthe. C’était tout à fait incroyable ! Peut-être qu’autrefois ce n’était pas six oies qui apparaissaient ainsi le jour de l’épiphanie dans le ciel mais tout un nuage ! Dans tous les cas, cela traduisait parfaitement la mythologie. Et je n’étais pas au bout de mes surprises. J’arrive à Faulx à 8h15 et là qui y-a-t-il dans le ciel ? Un nuage rectiligne, comme une corde, qui suit exactement le méridien de 4,3 gr. Le soleil n’est pas encore levé. Immédiatement je fais le rapprochement avec le même phénomène que j’ai déjà observé en été au plateau que j’ai baptisé “ la Quenouille ” derrière Ménil-la-Horgne ! Et dans la mythologie de Berthe, il est question de fuseau, d’évangile de la Quenouille, etc, etc... Ce nuage n’est pas un fait du hasard, une chose est sûr, dès que le soleil s’est levé, il a disparut ! Je monte à la Tennezière et j’attends le lever du soleil. Il fait son apparition vers 8h30. Au moment où il fait irruption de derrière le Grand Couronné, au-dessus du lieudit “ aux Rouaux ”, il est de couleur orangéOrangé et il ne se passe rien. Mais à partir de 8h40, lorsqu’il change de couleur et devient d’une blancheurBlanc éclatante, brillante (pour rappeler ce que signifie le mot Berthe), un deuxième disque, un plus petit que celui du soleil, grisâtre, apparait devant le disque solaire. Ce plus petit cercle touche de son périmètre le périmètre du cercle solaire. Le centre de ce petit disque est donc excentré par rapport à celui du centre du soleil. Et ce plus petit cercle tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à l’intérieur du cercle solaire. Il en résulte, à grande vitesse, effectivement, des tremblements du soleil !
Pour moi c’est l’extase finale ! Comment n’y avais-je pas penser plutôt ? Ce phénomène optique était parfaitement prévisible après avoir étudié ce qu’était l’excentriqueExcentrique ! Hipparque dans sa première hypothèse suggérait que le cercle d’une planète, du soleil, de la Lune, décrivait une excentrique autour de la Terre sans que celle-ci en occupât le centre. On sait que la seconde hypothèse d’Hipparque fut celle du déférentDéférent et de l’épicycleEpicycle. Il touchait en fait du doigt la découverte de la trajectoire orbitale en ellipse d’un astre autour du soleil. Son problème était, en tant qu’observateur, de voir le soleil tourner autour de la terre ce qui est parfaitement VRAI en tant qu’observateur ! Amusez-vous à observer un lever de soleil et vous ne pourrez que conclure que le soleil tourne autour de la terre ! C’est parce que vous savez que c’est le contraire que vous direz : mais non, il raconte n’importe quoi ! C’est ce qu’il s’est passé pour moi avec les astronomes qui avaient parfaitement raison mais ne se mettaient pas dans le bon contexte, c’est-à-dire dans l’esprit d’un astronome d’avant la Renaissance ! Il en suivra donc toute une science solaire que j’ai dans son intégralité retrouvée. Cette science déduite de l’observation est parfaitement juste et les astronomes de l’Antiquité ainsi que ceux d’après la Renaissance ont tous raisons ! Le soleil décrit bien POUR L’OBSERVATEUR une cardioïde autour d’un centre au levant bien défini, courbe qui mathématiquement fait partie des ellipses, puisqu’elle est déduite de l’excentricité. Un ellipse est une excentrique, elle a tout simplement un centre (un foyer) en plus ! Mais l’observateur ne pourra toujours que ce positionner sur un seul centre et pas les deux en même temps ! Or si vous supprimer un foyer de l’ellipse, qu’obtenez-vous comme équation de courbe ? L’observateur verra donc bien une cardioïde et non pas une ellipse ! Et il y aura deux moments dans l’année où l’on pourra observer cette excentricité : en début et en fin de courbe, en début 6,5 jours après la période du solstice d’été, en fin 6,5 jours après la période du solstice d’hiver !

Mon calendrier Leuque est donc validé ! J’ai pris des photos mais c’est encore une fois, comme pour la Trinité, une caméra qu’il fallait. Le phénomène dure toute la journée. Pour en être certain je suis allé voir la couchant en haut du plateau d’Eulmont, derrière la Côte Saint Rémy. Je démarre de la maison à 16h. En arrivant au croisement de Bouxières-aux-Dames, au feu rouge, je me retourne pour observer la position du soleil au dessus du plateau de Haye. Il est exactement au premier quart gauche de la distance du relief de côte du Val St Barthélémy de Champigneulles au Val de Pompey. Je songe au nom du lieudit “ au quartier ” du 30 Décembre après-midi au couchant : il voulait peut-être indiqué pour l’observateur que désormais le soleil était au quart de la course du diamètre de la cardioïde ! Vers 16h30, le phénomène était observable sans se faire mal aux yeux.

Ce qui est tout à fait significatif par rapport à ce qu’il se passe le jour de la fête des Rois, est que le lendemain, le 7 Janvier, les Orthodoxes fêtent Noël ! Alors qui a donc raison à propos de la date de la naissance du Christ ? Les Chrétiens ou les Orthodoxes ? Et il est connu qu’il y a non pas un Noël mais bien deux !

Une autre réflexion m’est venue après coup à propos des deux calendriers théoriques du Val Sainte Marie. On a étudié le premier dans son intégralité, mais il y en a un autre ayant pour centre la Croix Sainte Geneviève sur la Butte de Landremont : il donnerait la cardioïde des couchants ! Les deux cardioïdes seront les mêmes mais celle des couchants sera inversée horizontalement par rapport à la première !

Le 9 janvier 1999 :

Le 9 janvier à 14h30 au-dessus de la place de Lhomar de Frouard un vol de 10 oies en V monta en direction de Liverdun (Ouest). Elle dessinèrent ensuite un Y avec 5 d’un côté et 4 de l’autre après avoir dépassé le carrefour qui à également la forme d’un Y ! Le soir même la météo annonçait de la neige pour le lendemain après-midi ! (Pour ceux qui aiment bien les dictons) Il n’y en a pas eu mais il a plu. Parcontre, le Lundi 11 Janvier à 16h, jour où j’ai appris que mon grand-père allait mourir, il a neigé ! Le plus étrange dans ce signe mortel venu du ciel, est que mon Grand-père était l’instigateur du rapprochement oecuménique entre les Protestants de Frouard et ceux de Lhomar qui dura 24 ans, rapprochement qui se transforma peu à peu vers la fin entre les catholiques également ! Ce qui me paraît suffisamment remarquable pour le signaler !

Masson 1999 :

S’ il y a des oies après les Rois
Au-dessus de la Patte d’oie de Froua[rd]
Pour sûr deux jours après
de la neige sur tous les tois il y aura !
Mais à celui qui les verra
En ce jour qui est si prèt
Une personne chère à lui décédera !

Ce jours-là, le matin il y eu un tremblement de terre de 4,2 sur l’échelle de Richter à Grenoble et tout le centre de la France fut bloqué sous la neige dans l’après-midi ! En certains endroits il y avait même 5 centimètres de glace qui paralysa de nombreux camions !

Le 12 janvier vers 10h30 du matin, en prenant la sortie de l’autoroute pour aller à Champ le boeuf, le soleil se trouvait presque à la perpendiculaire de l’hôpital de Gentilly. Il était d’une splendeur radieuse. J’avais compris qu’il venait chercher mon Grand Père. Il s’est éteint vers 11h du matin. Dans la nuit du 12 au 13, il neigea énormément.

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