vendredi 9 février 2007

Calendrier Tropique du Val de la Natagne

Ce que j’ai présenté ici est ce qu’on appelle un calendrier tropique il est indépendant des fluctuations sidérales dont je mentionne l'existence par ailleurs ; une telle "observation du ciel" vaut pour l'éternité de notre Terre et n'est pas accrochée à un "instant sidéral" quelconque.
La valeur sidérale n'intervient que lorsqu'on veut se repérer sur le fonds du ciel, c'est-à-dire, la sphère des fixes et ses étoiles ; alors il faut reconstituer un ciel en fonction de la nutation et de la précession.

L’étude que j’ai commencée est en temps tropique. La deuxième a été de passer en temps sidérale et d’introduire les notions de fêtes celtiques. Celles-ci ne sont, en fait, que des positions solaires sidérales précises, solstices et équinoxes au milieu de l'ère astronomique du Bélier.

Ensuite il faut inscrire mes observations données par les photos sur une carte au 1/20000e ou même plus grande ; situez le "temple" sur le fond de carte et tirer des segments de droites en directions des levers et couchers du soleil à la latitude que j indique : on obtient ainsi ce qui j'ai appelé un éventail des levers et couchers du soleil à cette latitude et on pourra même le comparer aux données accessibles du Bureau des longitudes.



Il existe des quantités (des centaines... ) de sites en France qui sont dans le cas que je "découvre". L'observation par les hommes a d'abord débuté au coucher du soleil, seule possibilité d'observer la rétrogradation de la lune dans le cycle mensuel (c'est pour cela que l'entité de base des calendriers s'appelle nycthémère).
De tels sites sont sacrés et abritent le plus souvent des temples...
Une autre nécessité a donc été d'inscrire le temple dans le système sur un plan :
Ce plan doit être orienté le nord doit être géographique et non magnétique.

De n'importe quel point de partout en France, on peut envisager un "calendrier" du type de celui que j’ai vu sur le terrain. Le hasard faisant bien les choses, c'est bien le diable si un quelconque accident de terrain derrière lequel le soleil ou la lune se lève ne peut fournir un repère...

Ce que nos anciens voyaient avec une acuité bien meilleure que la nôtre parce que leur éducation les y prédisposait, c'est autre chose ; le temps n'avait d'importance que parce qu'il était la référence religieuse essentielle. Par conséquent, mesurer le temps c'était tenter d'apercevoir une présence divine en un lieu, pour une théophanie... Toute mesure ancienne du temps est donc liée à la présence divine et à un lieu de culte. C'est ce que j’ai vu dans le lieu qui vous intéresse : et, en effet, les seules preuves que j’ai fournies jusqu'à maintenant de l'intérêt du lieu sont

- les photos à des dates tropiques et mémoriales d'une position sidérale ;
- la présence d'un temple et de son éventuel dieu "Mercure" sur le lieu ;

Pour moi la position de l'autel du temple qui est le centre géographique du site est le Sâ.
Le problème qui est intéressant est celui de la sacralisation du Temple et de la statue du dieu ou de son autel. Cette sacralisation se fait par la venue de la lumière dans le naos.

Pour ce qui est l'éventualité de treize mois, cela n'a, a priori, rien d'étonnant : si les preuves de cette présence existent, cela signifie simplement que le lieu a été conçu pour fonctionner en double comptage soleil/lune, ce qui, là encore, était fort fréquent (la plupart de nos églises romanes fonctionnent de cette manière...) : les Anciens obtenaient ainsi beaucoup plus de précisions qu'en simple comptage ; c'était donc une avancée scientifique capitale...

Calendrier Tropique :
Nous allons commencer par un cycle solaire ascendant à savoir du solstice d'hiver au solstice d'été puis nous redescendrons du solstice d'été au solstice d'hiver. La photo suivante vous montre le lever du soleil vu du Sâ au solstice d'hiver. Le soleil se trouve à l'extrémité droite du bois de la Tremblouse, la lumière est blanche éclatante. Elle rapporte à la mythologie de Brigitte, Berthe, Isis et Marie.



Ensuite nous obervons le lever du soleil le jour de la fête d'Imbolc qui est le 2 Février. Remarquez que le soleil apparaît exactement au milieu du bois de la Tremblouse. C'est une nouvelle explication astronomique sur Imbolc : le soleil apparaît au milieu du mont le jour d'Imbolc !



Le jour de la Carême, il se passe quelque chose de tout à fait extraordinaire : le soleil est à l'extrémité gauche du bois de la Tremblouse, tout comme le jour de la fête de Samain !!!! Ce qui me permet de conclure qu'il existe une cinquième fête celtique sans doute complétement oublié, celle de Carême et similaire à la fête de Samain qui est une fête descendante dans le cycle du soleil, Carême est une fête ascendante ! Nous pouvons aller beaucoup plus loin en comparant les deux fêtes et ce qu'il s'y passe : à savoir un carnaval pour les 2 : à Halloween on se déguise, à Carême aussi.



Equinoxe de printemps, le soleil est perpendiculaire au lieu dit Saule Coulon et perpendiculaire à l'extrémité gauche du Faez. La lumière n'est plus blanche éclatante mais dorée !



Fête intermédiaire entre la Pâques qui je le rappelle à un cycle qui porte le nom celte d'enac, la fête des Rameaux : le soleil est à l'extrémité droite du mont Saint Jean. La lumière prend une couleur naturelle qui n'est plus dorée.



1er Mai, jour de la fête celtique de Beltaine. Il m'a fallu 3 ans pour obtenir cette photo !! Le soleil apparaît à l'extrémité gauche du mont Saint Jean. Nous pouvons déjà supposer qu'à chaque fête celte (sauf Imbolc), le soleil apparaîtra à l'extrémité gauche du mont correspondant.



Solstice d'été, vu du Sâ, le soleil apparaît entre le mont Toulon et l'extrémité gauche du mont Saint Jean. Je fais remarquer le nom Saint Jean qui rapporte effectivement au solstice d'été. Dans le Val, on vera se lever le soleil derrière le mont Toulon. Toul était un dieu celte et nous pouvons dire aujourd'hui qu'astronomiquement il était lié au solstice d'été ! La lumière est rouge. On passe donc du blanc éclatant au solstice d'hiver à l'or aux équinoxes et au rouge au solstice d'été.



Lever du soleil le jour de la Lugnasad, le 1 er Aôut ! Le soleil apparaît à l'extrémité gauche du mont Saint Jean, c'est donc une fête équivalente à la Beltaine en cycle descendant.



Equinoxe d'automne, la lumière devient dorée, le soleil se lève perpendiculairement au lieudit Saule Coulon derrière le Faez, comme au printemps.





Et enfin, pour terminer, le 1 er Novembre, fête de Samain, le soleil est à l'extrémité gauche du bois de la Tremblouse.





Nous obtenons le croquis suivant :





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