dimanche 4 février 2007

Une démarche spirituelle

La réalisation de ce blog est une démarche tout à fait particulière. C’est le résultat d’une quête spirituelle sur les monts et plateaux jadis sacrés de notre pays Lorrain. Une quête longue, difficile et pénible digne de celle du Graal à laquelle je me suis soumis sans en savoir les réelles raisons, au début, ni les tenants et les aboutissants. Car en effet, selon notre monde actuel, il faut être fou pour parcourir pendant trois années un territoire aussi vaste d’Est en Ouest, du lever au coucher du soleil et noter chaque apparition de l’astre divin par rapport aux montagnes environnantes par tous les temps !

C’est suite à une journée passée à la montagne dédiée à Rosemerta, notre Colline Inspirée de Sion que je me suis mis à entreprendre ce Grand Oeuvre.


Etant sans emploi, j’ai prié ce jour là j'ai demandé du travail. Mais de là à travailler pour LUI aussi fébrilement, je ne m’y attendais absolument pas ! J’en suis à 4 cédérom et je suis certain que ce n’est pas fini. Il y a tant de chose à faire, à dire, à écrire... sur notre pays Lorrain, nos origines....
Dans la nuit qui suivi il se passa quelque chose d'extraordinaire, d'incroyable qui allait changer à jamais ma vie.


Il n'y a pas de mot pour exprimer ce que je ressenti ensuite. Et c'est ainsi que je commençai à observer la nature, à me déplacer de plateau en plateau à prendre des notes des photos et de ces expéditions je découvris quelque chose de nouveau et d'inconnu par le commun des mortels.

J’ai parcouru tout le territoire des Leuques, la tribus gauloise dont nous faisions partie. Ce déplacement n’a pas été fait n’importe comment, ni à n’importe qu’elle moment de l’année : généralement, pour tout ce qui est autour de Nancy, au lever du soleil et du côté de la Meuse, au couchant. Après une année d’étude, en faisant des photographies de lever de soleil ou de position de lune par rapport à certains plateaux, certaines buttes et certaines sources, je me suis aperçu qu’il y avait quelque chose qui clochait ! Je tiens à vous rassurer tout de suite que je ne vais pas vous parler de petits hommes verts. En effet, et ceci, vous ne pourrez vous en rendre compte, que si vous faîte comme moi : choisir une cote de relief de côte autour de Nancy, côté couchant ou côté levant, et que vous observez tout simplement la position du soleil par rapport à la hauteur tout au long d’une année. Il y a déjà un déplacement ascendant et descendant (de droite à gauche et inversement) , évidemment, mais là où cela ce corse est que, (prenons le côté couchant par exemple) au solstice d’hiver, le soleil va être exactement à gauche, en début du relief de côte ; au solstice d’été, il va être à l’extrémité droite et aux équinoxes au milieu de la cote ! J’ai des photos de ce que j’ avance, bien entendu. Et cela fait exactement la même chose avec la lune mais décalé d’une saison dans le temps donc en fait d’une centaine de jours. Prenons la carte IGN 3415 o de Nancy : j’ai observé le couchant depuis Bouxières-aux-Dames du plateau de Haye derrière Frouard. Au solstice d’hiver, le soleil se couche dans le Val Saint Barthélémy de Champigneulles (Bellefontaine) et au solstice d’été, il se couche derrière le château de l’Avant-Garde de Pompey (derrière se trouve l’ancienne route de St Mihiel). Enfin , aux équinoxes, il est au milieu de la cote prise entre les anciennes mines de fer de Chamigneulles et le Goutier Saint Jean de Frouard.



Ma conclusion immédiate est que cette distance est logarithmique par rapport au déplacement du soleil de haut en bas et inversement tout au long d’une année. Vous allez maintenant prendre une règle et mesurer la cote indiquée : normalement 10 cm ! (1:25000. 1cm = 250 m soit 2,5 km !) Observons, de la même façons, les cotes que je vais vous donner :

Plateau de Haye :

- de l’ancienne mine de fer à la source de Bellefontaine : 10 cm !
- du Reybois au Montant de launoy : 2,5 cm !
- du Goutier St Jean à la hauteur de 329 m : 5 cm !

Plateau de Malzéville :

- de Pixérécourt à Bellevue : 10 cm !
- de la Ronchère à la Jonchère : 10 cm !
- de la hauteur de 260 m à droite de Pixérécourt à la borne du Haut de Tramance : 5 cm !
- de sous-la-Côte de Dommartemont à Ste Geneviève : 5 cm !
- de St Geneviève à la Jonchère : 5 cm !
- la longueur de la butte Ste Geneviève : 2,5 cm !

Plateau de Champ-le-boeuf :

- de Le pont des vaches à la Fourasse : 10 cm !
- de la mine de fer à la Fourasse : 5 cm !
- de l’endroit ou se trouve le mot Maxéville à la croix gagnée : 5 cm !

Plateau du Bois de la Fourasse :

- de la coll. la Brûlé à la Côte l’Huillier : 10 cm !
- de la Côte l’Huillier à la zone commerciale : 5 cm !
- de la coll. la Brûlé à la Chap. : 5 cm !

Plateau de Brabois :

- de St Fiacre au Parc d’activité de Brabois : 5 cm !
- largeur du Parc de Brabois : 2,5 cm !
- la traversée du plateau par la D974 : 10 cm !
- de la hauteur de 382 m de Bois le duc au Ratelier : 5 cm !
- de la Pelouse à l’Assaut : 5 cm !
- de l’Assaut à les Druines : 5 cm !
- de les Druines à la Haute Borne : 5 cm !
- de la Haute Borne de aux Limaçons : 10 cm !
- De aux Limaçons au fond de Renonvaux : 5 cm !

Bois de Pulnoy :

- de la Justice à la Vervau : 10 cm !

Les Monts d’Amance :

- du Petit Mont d’Amance au Bois du Grand Mont d’Amance : 10 cm !
- de au Roy à derrière les Frênes : 2,5 cm

Le Grand Couronné :

- F. Dom de Keu au Château de Clévant : 5 cm !
- Château de Clévant au Bois du Chanois : 10 cm !
- de la Basse-Lay au Bois de la Belle Tête : 10 cm !
- du fond de Chavenois à la Haute-Lay : 5 cm !
- etc.
Carte IGN 3414 o Custines-Nomeny :

Suite du Grand Couronné :

- du fond de Conche à St. Hilaire : 5 cm !

Plateau du bois du Chapitre :

- de la Croix de Bratte hauteur 347 m à En Combes : 10 cm !
- de les Trois Valets à les Dubois 294 m : 5 cm !
- de les Rêtes à la hauteur de 347 m Croix de Bratte : 10 cm !
- de le Rayeu à les Rêtes : 5 cm !
- de le Rayeu au milieu de Vaux : 5 cm !
- du Moulin à vent à la Côte 377 m : 5 cm !
- du Moulin à vent à la Crête : 10 cm !
- du Mont Toulon au Mont St Jean : 5 cm ! Mont St Jean et Faez : 5 cm de large

Il est inutile de prendre les autres cartes en allant vers l’ouest, on trouvera les mêmes proportions ! Ma conclusion est que l’on est en présence de cotes solaires qui seront lisibles pour l’observateur qui se trouve dans la plaine ou la hauteur en face (notez que la pyramide de Chéops fait un 1 km de côté !). Ces cotes se lisent toujours de la même façon et si elles sont présente, ce qui est indéniable, alors comment sont-elles présente ? Maintenant, le pourquoi, bien entendu, je sais y répondre, mais cela dépassera largement le but de cette notice.

Autres constations :

- On va retrouver partout sur le territoire des Leuques une association par triade d’un plateau gigantesque et de deux buttes associées. A chaque fois, une des buttes par rapport à l’autre se trouvera à 60° par rapport au sud ! A nouveau, je connais le pourquoi mais pas le comment !
- La butte du Pain de Sucre avec la butte de la Côte Barine et la butte de Mousson forment un triangle exacte avec des angles à 60°, donc équilatérale ! Nous avons un triangle inversé avec les mêmes hauteurs de la Côte Barine, du Pain de Sucre et la butte de Parey-St-Césaire ! Notez, que juste en - dessous de Parey-St-Césaire se trouve la Colline Inspirée !

Ce losange possède un fonctionnement solaire que j’ai totalement retrouvé, photos à l’appuie. Ce fonctionnement c’est répété sur deux ans et se trouve donc validé. Sachez qu’il est d’une extrême précision et que si l’on rentre dans son étude, on tombe à pieds joints dans la religion, dans le symbolisme et ce qui est encore plus extraordinaire : dans la réforme Amarnienne Egyptienne ! Et oui, la ville en bas de la butte de Mousson est « Atton » et le bois à côté de la butte de Parey-St-Césaire, bois de St Amond ! Atton est bien en aval et Amond en Amon ! Alors sont-ce des saints inventés ou qui ont réellement existé ? Nous sommes dans la réforme du dieu unique d’Aménophis IV. Dans la Bible est dit que dieu entre dans un temple par le Nord, le puissant clergé égyptien était pour Amon, le sud ! Et pourtant, tout ceci n’est rien face sur quoi je suis tombé ! Ce losange se répète vers l’ouest, vous pouvez vous amusez à le retrouver en prenant une feuille de calque et une carte Michelin, pas IGN car l’agrandissement est trop grand, bien entendu. Je ne suis pas allé plus loin, car le territoire Leuque est pratiquement couvert !


- Nous sommes donc face à une cartographie du territoire Solaire, ce que le Christianisme appelle un Temple, trois points suffisent pour délimiter le territoire.


Une autre étude dans la Vallée de la Natagne :

Carte IGN 3414 o Custines-Nomeny :

Dans ce Val se trouve dans le paysage, un calendrier solaire perpétuel d’une extrême précision dont j’ai entièrement décrypté le fonctionnement. Il y a, dans ce calendrier, toutes les fêtes Celtiques connues.

Ayant parfaitement compris le fonctionnement de la nature suite à l'analyse de ce calendrier, j’ai démontré dans cette étude la présence réelle d’un échange du haut et du bas que l’on ne voit pas mais qui existe bel et bien et dont on peut parfaitement en calculer la fréquence, ce qui sous-entend indéniablement la présence de la Déité. En tant qu’automaticien, je n’ai eu aucun problème pour vous le retranscrire simplement. La création peut se représenter par un graphique d’automatisme où les symboles correspondent aux capteurs et les transitions à la Déité :




Les symboles ascendants sont ceux qui correspondent au cycle des saisons ascendantes du soleil et inversement pour les symboles descendants. La façon dont se fait cet échange est le principe même de la Croix.

L’ensemble de l’étude est constituée autour de deux grands axes:

- La découverte du système d’implantation des monuments religieux en Lorraine.
- La recherche de ce qu’il y avait avant que les monuments religieux ne soient implantés.
- Ces deux points sont indissociables l’un de l’autre ce qui veut dire que ne se cantonner qu’à un seul ne répondra pas aux questions de l’autre et réciproquement. Ce travail est terminé !

Ces deux domaines d’investigation m’ont permis de découvrir :

- La méthode d’implantation des villages Lorrains.
- Le fonctionnement solaire de cette implantation.
- Son système de protection inventé par les Templiers.
- Sa raison d’être.
- Son centre.
- Qui en est à l’origine et pourquoi.
- Ce qu’il y avait avant l’implantation des villages Lorrains.
- Un antique culte solaire païen présent dans toute la Lorraine.
- La méthode qu’employaient les Leuques pour implanter géographiquement leurs cités.
- Cette méthode semble permettre de prévoir de nouveaux sites archéologiques Lorrains ou de retrouver ceux qui sont déjà connus.
- Comment les Leuques se déplaçaient sur leur territoire de jour comme de nuit.
- Le fonctionnement du parcours solaire et lunaire au cour d’une année sur notre département.
- Les sept collines sacrées.
- Le fonctionnement solaire des plateaux Lorrains ainsi que les buttes qui leurs sont associées.
- Un parcours initiatique Celte d’Est en Ouest.
- Un début de mythologie Leuque qui semble être à l’origine de celle de la Grèce antique et peut-être même de l’égypte ancienne et ayant en plus des points communs avec la religion hindoue : le problème est de découvrir qui a copié sur qui ?
- L’aménagement solaire des plateaux Lorrains par les Leuques.
- La présence de « murs païens » servant à indiquer le méridien du soleil et de la lune en fonction du plateau où on se trouve.
- La présence des légendes Arthuriennes sur les plateaux Lorrains.
- On peut retrouver toutes les sources sacrées et découvrir pourquoi elles l’étaient.
- Une équivalence flagrante entre mes découvertes en Lorraine et la forêt de Brocéliande.
- Ma réponse a l'énigme du Graal. Elle se trouve sur les plateaux Lorrains !
- Un calendrier Leuque perpétuel qui corrige l’imprécision du calendrier chrétien qui lui est totalement en contradiction avec la réalité du parcourt du soleil sur un Templum.
- Ce calendrier donne l’utilisation de plantes médicinales et indique le moment où l’on doit s’en servir.
- La résolution de l’énigme du poème du Combat des Arbres : le Câd Goddeu
- La découverte de projections orthogonales par triades sur les plateaux lorrains de constellations ayant le même nom que la forme que décrivent les reliefs de côtes. Autrement dit certains plateaux correspondent à l'image de trés vieilles constellations comme celle du cerf ou du demi petit cheval.
- La position géographique de ces plateaux est située à une époque bien précise de l’année.
- La forme que décrivent certains reliefs de côtes correspondent à des créatures mythologiques.
- En reconnaissant ces dieux, on en retrouve leur culte et leur fonction.
- Une cartographie solaire, une cartographie lunaire et une cartographie stellaire.
- L’utilisation de la carte zodiacale de Grand

C’est une nouvelle vision de l’histoire de la Lorraine mais c’est aussi une quête spirituelle. Car on ne peut pas étudier le soleil sans prendre conscience de « Sa » réelle présence. Cette étude ne s’est pas faite gratuitement. Des faits bien précis me sont arrivés au cours de mavie : ce sont des rêves qui m’ont apporté un certain nombre de réponses qui se sont révélées exactes ; ce sont des situations conflictuelles auxquelles j’ai été confronté ; c’est enfin tout un ensemble bien précis d’expéditions qui n’ont jamais été faite au hasard et qui se déroulaient selon un calendrier que je ne comprenais pas. Il suivait vaguement le notre et tout semblait décalé. Mais aussi et surtout à chaque nouvelle étape d'un niveau supérieure francchie à chaque nouvelle découverte ça a été des épreuves terribles de la vie courante à surmonter. Mais à chaque fois j'obtenais en contrepartie de la douleur un immense bonheur.

Introduction aux mystères de la Croix de Lorraine :

Je suis venu à m’intéresser à ce que représente la croix de Lorraine en lisant une notice du livre sur des légendes Lorraines. Cet article est bien entendu fort énigmatique et vous laisse sur de nombreuses questions. La façon par laquelle j’ai eu la réponse est vraiment très particulière. En effet, car j’ai eu la réponse avant de m’en poser la question ! Ce qui veut dire que je connaissais la réponse avant d’avoir lu cet article et de découvrir qu’il y avait « mystère » ! Cela peut à première vue faire sourire, mais dans toutes mes découvertes, jamais, à aucun moment, je ne me suis réellement posé de questions. Au fur et à mesure que mon travail avançait, les découvertes se faisaient d’elle-même et dans un ordre chronologique bien précis. Il n’y a donc jamais eu de hasard, chaque découverte étant impossible sans la précédente. Ce qui signifie que pour expliquer certaines choses, je devrai empiéter sur des conclusions faisant suite à d’autres découvertes postérieures mais qui seront bien entendu traitées au moment voulu. Il m’est donc difficile de parler de fil conducteur ! Un simple exemple, pour comprendre le fonctionnement de la Croix de Lorraine, car elle a un fonctionnement, il faut étudier le parcours du soleil tout au long de l’année. Mais l’étude du parcours du soleil fait intimement partie d’autres travaux qui ne peuvent pas être traitées dans le dossier de la Croix de Lorraine ! Cela m’oblige donc de donner mes conclusions avant d’expliquer à quoi elles servent et d’en apporter les preuves (qui seront bien entendu apportées par la suite) !

Avant toute recherche historique, il est nécessaire d’étudier la géographie Lorraine. En effet, le climat, les reliefs de côtes, l’agencement des Pays Lorrains sont autant de facteurs à prendre en compte car c’est à eux que les créateurs de la Croix de Lorraine ont été confronté. On a longtemps fait passer les études historiques avant les études d’implantation géographique des villages Lorrains. C’est pour cette raison, qu’encore aujourd’hui, les villages Lorrains sont apparut suivant une « génération spontanée », comme les souris ! Historiquement, on ne sait strictement rien sur la façon dont elle s’est faîte avant l’an mille !

Je suis également obligé de parler dès l’introduction des symboles. En effet, le symbolisme est extrêmement important dans le travail qui vous est présenté. Les symboles sont un ensemble de clés employées par toutes les civilisations. Tout le problème réside non pas dans l’explication du symbole en lui-même car ce travail titanesque est déjà fait et même très bien fait. Mais il réside dans la façon d’agencer les symboles les uns avec les autres afin d’en obtenir une sorte d’équation symbolique. Pour réaliser cela, sans informatique, c’est impossible. J’ai donc programmer un dictionnaire des symboles en mettant ceux qui étaient nécessaires dans mes recherches. Et à chaque fois qu’un mot d’un autre symbole apparaît, je lui ai donné un lien hypertexte avec son explication. On obtient donc un symbole qui appelle les autres symboles qui lui sont rattachés de prés ou de loin et ainsi de suite. Les possibilités deviennent infinies. On s’aperçoit alors de l’extraordinaire puissance des mots que leur avaient donnés les anciens ! Et sans informatique, cette véritable science était impossible à retrouver ! J’exploite les symboles en tant que « mot », l’explication n’étant que secondaire, c’est la présence du mot dans le texte qui donne l’importance au symbole et vous ouvre de nouveaux horizons de recherches. Je laisse l’ésotérisme à d’autre en shuntant les phrases les plus difficilements compréhensibles ! Car en ayant trouvé certaines réponses, en relisant la définition de certains symboles, on s’aperçoit très vite que l’auteur fini par cacher son ignorance dans la complexité de phrases qui ne veulent rien dire ! Parcontre, tout le travail énorme de compilation mythologique et religieux de ces dictionnaires là tient la route. Il ne faut pas me faire dit ce que je n’ai pas dit !

Pour comprendre ce qui s’est véritablement passé, il faut reprendre certains détails de l’histoire de la Lorraine, apparemment anodins et les replacer dans leurs contextes en les mettant en correspondance avec certaines légendes et surtout en étudiant la géographie du lieu. Pour cela j’ai commencer tout simplement par l’étude du Blason Lorrain. Puis j’ai regardé l’histoire de la première Belgique et ensuite je me suis interressé à la christianisation en Lorraine, surtout en étudiant les routes qui ont été suivies. Dans ces documents, pour l’historien ou l’archéologue il n’y aura rien de nouveau. Mais ils m’ont été indispensable en guise d’introduction pour ce qui va suivre. Le début du mystère se trouve dans le Blason Lorrain. Comme expliqué dans l’introduction générale, un trés vieux pèlerinage m’a ensuite interpellé. C’est l’interprétation de ce pèlerinage qui m’a permis de comprendre qu’il réalisait dans le paysage le dessin d’une Croix. En poussant l’analyse et en observant l’alignement des monuments religieux, j’obtenais un dessin beaucoup plus précis qui allait s’avérer être celui de la Croix de Lorraine. Ce dessin me posa de nombreuses questions :

* Que signifiait donc cet alignement si rigoureux des églises ?
* Cette croix, si elle signifiait quelque chose, avait-elle un fonctionnement précis par rapport à la nature, par rapport à Dieu ?
* Comment était-elle protégée et par qui ?
* Qui avait réalisé ce travail titanesque ? Et pourquoi ?
* Est-ce que j’avais le droit de découvrir cela ?

Introduction au parcours initiatique Celte :

S’il m’a fallut 8 jours pour découvrir le secret de la Croix de Lorraine et une semaine de plus pour le centre et ce qui se passa le lendemain à Sion suitte à la compréhension du centre, j’avoue qu’il n’en a pas été de même pour découvrir ce qu’il y avait avant l’implantation des églises ! Le point de départ consista en la constatation de la forme mystérieuse en tête de Loup du plateau de Malzéville. J’ai très vite fait le rapprochement avec le nom que portait notre tribu gauloise : elle s’appelait les Leuces, les Loups ! Y-avait-il un lien quelconque où était-ce le fruit d’une trop grande imagination ?




Je me suis mis alors a étudier le fonctionnement du plateau de Malzéville pendant une année en allant observer les levant et couchant à toutes les dates les plus importantes pour en connaître le résultat je vous invite à aller consulter le blog sur la fibule de Ramecourt et de lire le message sur le Loup :


http://fibule-ramecourt.blogspot.com


Cela ne pouvait être un simple hasard. A force de retourner dans tous les sens la carte IGN de Nancy, j’ai découvert que le plateau de Malzéville n’était pas le seul à posséder une forme parfaitement reconnaissable. En effet, les reliefs de côtes de Frouard, carte retournée à l’envers, décrivaient une demi tête humaine avec un nez fortement busqué au Goutier Saint Jean.




Déjà, rien que ce toponyme m’avait interpellé. Je me suis mis à étudier tout ce qui était connu sur les Leuces. Ils avaient pour capitale Toul. Le choix de ce point devait avoir une raison qu’il me fallait découvrir. En observant à nouveau la plaine de Toul, je constatai qu’elle décrivait la forme d’un âne surmontée d’un drôle de petit poisson. Je suis allé faire part de mes trouvailles à l’archéologie de Metz. Là-bas, on me fit remarquer que les paysages évoluaient énormément avec le temps, que cette théorie d’aménagement de la forme du paysage n’avait rien de plausible. Mais aujourd’hui, je peux répondre négativement à cette affirmation car en effet, une plaine est en perpétuelle modification mais les côtes, les hauteurs, elles sont là depuis bien avant l’arrivée des Chrétiens et des Celtes ! Alors pour moi, une modification perpétuelle de la forme des plateaux Lorrains au cours des deux millénaires Chrétiens est impossible ! Il s’était forcément passé quelque chose avant, il y a bien plus longtemps, peut-être quatre mille ans ou même cinq avant J.-C. Là, il n’y avait que la science de la terre qui pouvait me répondre. Et elle m’a répondue : ces proportions identiques sont peut-être due à la fracturation. J’avais un « peut-être » et non une affirmation. Qu’est-ce que toutes ces choses pouvaient donc bien vouloir dire ? Etait-ce le départ d’une découverte extraordinaire ? Je ne pense pas que ces aménagements soient dus aux Celtes. Je pense au contraire qu’ils sont les héritiers d’une civilisation antérieure dont on ne sait pratiquement rien et qui semble avoir atteind un niveau dont on ne soupçonne encore pas le degré de connaissance : la civilisation mégalithique ! Tout mon travail tourne donc sur l’étude des formes que cette civilisation semble avoir donné (ou modifié en profitant du relief existant) aux plateaux lorrains. Chaque forme a été aménagé avec une extrême précision en fonction du passage du soleil et de la lune mais aussi des constellations perpendiculairement aux points de culminations tout au long d’une année. Ceci est une affirmation, le but de mon travail va être de le prouver.
Pour ce faire, j’ai établi toute une série de procédures, longues, laborieuses, mais qui, sans elles, je n’aurais pas obtenu d’indices de l’existence de ce gigantesque travail :
- Relever la position géographique du plateau
- Trouver la ou les buttes qui lui sont associées.
- Relever tous les lieudits qui sont autour du plateau
- Relever tous les lieudits qui sont « sur » le plateau
- Relever toutes les villes qui ont été implantées en plaine et en rechercher les monographies pour les plus importantes ou celles qui semblent l’avoir été.
- Analyser le relever des toponymes pour y retrouver le nom de l’ancien dieu auquel il correspond. J’ai en effet découvert que certains plateaux possèdent encore leur nom gravé quelque part autour d’eux, comme une étiquette, par l’intermédiaire d’un lieudit.
- Rechercher les symboles qui lui correspondent.
- Analyser les symboles
- En déduire la mythologie ou découvrir la nouvelle
- Il y a des clés symboliques dans ces plateaux qui permettent de faire un parallèle avec la Bible et de la décrypter. C’est une autre méthode pour entrer dans les textes religieux
- Rechercher toutes les particularités du système butte + plateau.
- Prendre des photos de lever et coucher suivant des points de vues corrects à déterminer.
- En déduire un calendrier.
- Faire des expéditions aux époques les plus importantes de l’année.
- Étudier ce qui se passe la nuit dans le ciel de ces hauteurs aux solstices, équinoxes, pâques, nouvel an Celte, et autres fêtes Celto - Chrétiennes.
- Et enfin, ré - agencer les plateaux mythologiquement les uns avec les autres, rechercher le symbole suivant, donc le plateau suivant où l’initié devra se rendre et à quelle époque.

Il faut en effet pour que ce dévoilent sous vos yeux les réalisations cyclopéennes de cette civilisation, enlever des préjuger comme celui-ci : où l’on est encore persuadé aujourd’hui qu’à l’époque des pyramides, les Européens végétaient dans des cavernes ! En fait, pour moi, ils étaient des pasteurs nomades et s’il allaient dans les cavernes, c’était comme pour nous, quand nous allons à l’église : prier ! La civilisation mégalithique semble être aussi digne que la civilisation égyptienne de recevoir le qualificatif de Grande Civilisation et elle n’est apparemment nullement païenne. Elle a en effet, à sa manière, oeuvré dans des réalisations extraordinaires qui sont les aménagements paysagers des reliefs de côtes ! C’était des Jardiniers tout à fait extraordinaires ! Et il se peut fort bien que tout le territoire Lorrain en soit le résultat ! Chaque plateau semble décrire un des visages de Dieu ! Et c’est en ce déplaçant d’Est en Ouest qu’on apprend le principe théophanique de la Déité, en lisant la bibliothèque qui se trouve gravée dans le paysage ! Pour réaliser cette étude, sans informatique, il est évident que c’ était impossible. Elle a nécessité avec de très faibles moyens, autant dire rien, d’utiliser au maximum la débrouillardise pour s’en sortir. Mon premier problème était d’avoir un disque dur trop faible dans mon PC (200 Mo). J’ai donc été effectuer le gros travail informatique de scannage, montage, compilation et gravure dans une MJC équipée en matériel informatique beaucoup plus conséquent. A ce sujet je tiens à donner tous mes remerciements à Escape Informatique de Vandoeuvre sans qui rien n’aurait été possible. Leur gentillesse, leur compétence, leur dévouement ont donné le résultat qui est sous vos yeux. Mais aussi, il y a également le dévouement sans borne de Bernard Schwintner, qui a oeuvré pour le gros du travail de scannage et je tiens tout particulièrement à l’en remercier. Ses compétences dans le domaine de la religion m’ont été extrêmement précieux. Mon travail l’a amené à une conclusion intéressante que je soumets aux ecclésiastiques mais aussi aux Géomorphologistes : Bernard pense que je suis entrain de prouver que même les reliefs ne seraient pas le fruit du hasard, que Dieu interviendrait là également dans la création. Un début d'explication se trouve peut être dans l’interaction des triades d’étoiles et des agents de l’érosion eau, terre, feu qui semblent être les mêmes symboles. Enfin un grand remerciement aussi au musée de Toul et surtout au docteur Hachet qui m’a fait connaître des documents sur la mythologie celtique sans lesquels je n’aurais jamais décrypté aussi précisément nos montagnes Lorraines.

Le second problème était l’argent pour payer les pellicules photos et leurs développements, l’essence, les photocopies, le parcours de la Lorraine de long en large. Ce qui sous-entend que les photos ont été faite au compte goutte, en fonction des finances et explique l’irrégularité de l’étude.

Pour effectuer ce travail, il m’a été nécessaire d’utiliser les outils suivants :

- Les Statistiques Administratives des Vosges et de la Meurthe de H. Lepage.
- Dictionnaire étymologique
- Dictionnaire bibliographique
- Dictionnaire symbolique
- Dictionnaire mythologique
- Dictionnaire toponymique
- Dictionnaire biblique informatique (Bible ON-LINE)
- Des recherches plus précises sur certains villages dans les monographies du fond Lorrain de la bibliothèque de Nancy mais aussi des consultations à la bibliothèque du diocèse.

Le plus difficile est donc bien de retrouver le visage du dieu que représentait pour cette civilisation chaque hauteur déterminée. Mais ce qui va prouver ma théorie et le fait que je ne me suis pas trompé dans la désignation de chaque hauteur, c’est la simulation astronomique ! En effet, courant février 1998, mon frère Eric a acheté le logiciel Le Ciel avec 470 000 objets célestes. Ce programme permet en fonction du choix du lieu, de la date et de la direction, d’observer n’importe quelle latitude et longitude. Ce programme a été pour moi une véritable révélation et je dirais même plus, un choc ! Je me suis donc attelé à la réalisation de séquences d’animations video *.AVI en faisant des photos d’écrans de chaque vue simulant des moments de l’année choisis en fonction du symbolisme et de la mythologie que représente chaque dieu. Au début, j’ai fait une centaine de séquences un peu au hasard, puis le hasard c’est affiné et j’ai effectivement fini par découvrir ce que représentaient ces hauteurs, ce qu’il s’y passait, et j’ai prouvé surtout ma théorie d’aménagement paysager ! Autrefois, ils avaient le temps ! Et ronger une partie à droite ou à gauche de plateau et se servir des déblais pour en faire des buttes était tout à fait à la portée de la technologie mégalithique ! Seulement, cette technologie a été poussé à l’extrême pour en devenir un véritable art, une religion, une science. Je ne suis plus du tout surpris qu’il n’y ait pas eu de trace écrite de la science druidique car elle n’en avait pas besoin puisque tout se lisait sur le paysage ! Et les traces sont toujours là, indélébiles, et si l’on ne stoppe pas une urbanisation et une exploitation sauvage des montagnes de la Lorraine, elles disparaîtront à tout jamais ! Cette théorie risque donc de lancer un véritable débat sur la préservation du patrimoine paysager Lorrain qui risque fort bien de devenir patrimoine de l’humanité au même titre que les pyramides d’Egypte ! Je vous propose donc de découvrir avec toute le poésie qui est la mienne, la Lorraine sous un nouveau visage, le sien enfin retrouvé !



3 commentaires:

Anonyme a dit…

De fil en aiguille, de recherches en recherches, je tombe sur votre blog qui est une vraie révélation.
J'imagine le temps et l'énergie dépensés pour un tel résultat et votre bonheur à chaque découverte.
C'est magique parce-que tellement vrai ! Imaginer que les traces d'une civilisation si ancienne sont là sous nos yeux. Merci pour tout ça, j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire et je reste persuadée que vous avez une idée précise de l'origine bien humaine de ces merveilles. Gardons les yeux ouverts et l'esprit ouverts !

Anonyme a dit…

Marseillais ayant des origines bretonnes, je suis très admiratif devant votre travail remarquable et me permets de vous en féliciter.
C'est un tâche qui est en même temps instructive par la démarche inlassable que vous avez montrée.
Je vous adresse un amical salut.
Taranorbios

Anonyme a dit…

Voici une semaine que j'explore votre blog et je suis vraiment impressionnée par la qualité de vos études et travaux corroborant vos intuitions. J'ai eu la chance d'être en contact avec un Maître de la Tradition, vos analyses confirment la valeur de ce que j'ai reçu et me permettent de m'aider dans mon devoir de transmission, n'ayant pas moi-même les capacités dont vous faites preuve. Je vais continuer à explorer ces blogs et je vous contacterai plus tard lorsque j'aurais commencé à présenter mes propres données d'une façon cohérente. Merci de continuer, votre travail est vraiment très important, soyez-en assuré malgré les difficultés de votre vie.
De tout coeur, MERCI.